Benjamin Duboc

contrebasse / composition / orchestration

Contrebassiste, improvisateur et compositeur, multipliant les contextes de jeu (musique, danse, théâtre, image), Benjamin Duboc concentre son travail sur l’équilibre, la justesse et la poétique.

“La musique comme un partage de l’air. Jouer de la musique, c’est jouer à écouter.”
Il considère la forme musicale comme une résultante des relations mises en jeu, une forme en perpétuelle naissance rendue possible grâce à un travail autour de l’état de présence et d’Actualisation. Cette transformation comme un hommage au mouvement, au vivant.

Il débute le jazz en famille en autodidacte, avant de travailler auprès de Jean-François Jenny-Clarke et de Bernard Cazauran, et de penser l’instrument, tel notre propre voix, comme un prolongement du corps, simple résonateur, amplificateur de notre intériorité, intimité. Une approche virtuose donc, au sens étymologique du terme, ainsi que son attention obsessionnelle à l’altérité autonome (son plaisir du jeu se trouvant dans ce positionnement) ont fait de lui l’une des forces vives de la scène expérimentale aujourd’hui ainsi qu’un partenaire de choix de nombreux musiciens en Europe et au-delà. 

Membre permanent de l’ONCEIM, il fait aussi partie de Système Friche, En Corps, The Bridge, The Fish, Pourtant les cimes…Il a également travaillé, avec Christer Hennix (musée d’art contemporain d’Amsterdam dans le projet Blue(s) in green), pour le théâtre (compagnie la Divine comédie de Jean-Christophe Blondel pour qui il compose la musique de la pièce l’Échange de Claudel, joue Ragnar dans Solness Contructeur d’Ibsen, joue le messager dans Œdipe à Colone de Sophocle…), pour la danse (Iraki Bodies), pour l’image (Franck Gourdien, Jacques Perconte) et a composé de nombreuses pièces électroacoustique (Pièces pour Contrebasse et tuyaux, Mémoire…). Il joue dans Pink Forest, Le Funambule, et a enregistré plus de 40 disques pour de nombreux labels. 

Initiée très tôt à la musique dans le cadre familial, Émilie Aridon-Kociolek donne son premier récital en Pologne à 9 ans dans la ville de Zywiec.  Son parcours précoce est marqué par l’enseignement de Denis Pascal au CNR de Rueil-Malmaison, Pierre Reach, Eric Le Sage et Paul Meyer au CNR de Paris, et jalonné de plusieurs récompenses dans le cadre de divers concours nationaux et internationaux en France et à l’étranger. En 2010, elle rentre à l’unanimité au CNSMDP dans la classe de Michel Béroff ; elle y recevra en outre l’enseignement de Claire Désert, Bertrand Chamayou, Romano Pallottini, Laurent Cabasso, Macha Belooussova et Sébastien Vichard et en sortira en 2015 diplômée d’un Master. Passionnée par la création contemporaine et assumant depuis ses débuts le choix d’un répertoire le plus vaste possible, sa rencontre avec le tango et le pianiste Gustavo Beytelmann donnera une impulsion décisive à son parcours. Aujourd’hui, Émilie Aridon-Kociolek s’illustre au sein de différents projets, Quinteto Respiro, Quinteto Emedea, l’Ensemble Carabanchel, l’Ensemble Icosikaihenagone, l’ensemble 2e2m, l’ensemble Octetology, et aux côtés d’artistes tels que Agnès Jaoui, Philippe Cohen Solal, Minino Garay, Javier Estrella, Benjamin Duboc, Fernando Fiszbein.
Émilie Aridon-Kociolek
piano
Patricia Bosshard suit un parcours singulier, expérimental, emmenant son violon dans toutes sortes de performances et de collaborations qui l’emmènent aux USA, en France, en Europe dans divers festivals et contextes contemporains. Après une formation classique à Montréal, en composition et électroacoustique à Genève, en jazz à Lausanne, elle développe son propre langage issu de la musique expérimentale et improvisée, en portant une attention particulière au son. Ses compositions sont le reflet de son travail avec l’électronique et de ses questionnements sur notre monde sonore environnant, mettant l’accent sur la qualité de l’écoute. Compositions pour divers ensembles de musique contemporaine comme CH.AU (Vevey) , ONCEIM et CoÔ (Paris). Elle est membre de deux grands orchestres d’improvisation et de recherches musicales : l’ONCEIM (Paris) dirigé par Fred Blondy et l’IMO (Suisse) dirigé par Insubordinations. En 2007 elle crée avec Nicolas Wintsch, vidéaste, la Compagnie Dynamo (vidéo, voltige et son). Elle est l’auteur des jingles des stations du métro lausannois M2. Elle écrit régulièrement de la musique pour théâtre, notamment avec la Cie STT, sélection de la meilleure musique de scène, Paris 2012. Elle mène avec Simon Grab un projet autour des sons d’IRM, lauréat du concours du LUFF à Lausanne. Elle colporte un solo « Out of violin » qui prend diverses formes selon les contextes (acoustique, amplifié, avec électronique et/ou en multidiffusion).
Patricia Bosshard
violon
Après avoir débuté la trompette dans l’Harmonie de sa ville natale, il a travaillé conjointement le jazz, la musique classique et la musique traditionnelle. Il a enseigné la trompette et ouvert une classe de jazz à l’école de musique de Roanne. Il anime des stages et des master classes sur l’improvisation. Il a participé à différentes formations de l’ARFI (collectif lyonnais de musiciens). Après sa collaboration avec Louis Sclavis (clarinette, saxophone), il s’est consacré de plus en plus à la musique improvisée. Il fait partie actuellement du Globe Unity Orchestra d’Alexandre Schlippenbach (piano),du projet “Système Friche” de Jacques Di Donato et Xavier Charles (clarinettes), joue en duo et tentet avec Joëlle Léandre (contrebasse), en duo et quintet avec Cécile Cappozzo (piano) et dans différentes formations avec Daunik Lazro (saxophones), Didier Lasserre (batterie), Christine Wodrascka (piano), Géraldine Keller (voix), Benjamin Bondonneau (clarinette), Gaël Mevel (violoncelle), Benjamin Duboc (contrebasse)… Grâce à sa puissance, son imagination, sa sonorité magnifique, la clarté de son phrasé, Jean-Luc Cappozzo est aujourd’hui l’un des trompettistes incontournables de la scène européenne et il est de plus en plus demandé.
Jean-Luc Cappozzo
trompette
Jean Daufresne est un artiste aux multiples facettes. Musicien classique de formation, il évolue dans le monde de la musique classique et contemporaine. C’est à Hérouville Saint Clair en Normandie qu’il découvre la musique. Il y étudie le saxhorn sous la tutelle de Vincent Requeut puis Michel Nicole et Bernard Liénard. Puis en 2008, il intègre la classe de Philippe Fritsch et Jean-Luc Petitprez au conservatoire de Paris (CNSMDP). Il y obtient son master avec les félicitations du Jury quatre années plus tard. Après ses études, il reçoit avec la pianiste Mathilde Nguyen les premiers prix des concours internationaux de Tours, de Valencia et de la fondation Bellan. Passionné de musique de chambre, il fonde avec Patrick Wibart, Corentin Morvan et Vianney Desplantes le quatuor Opus 333. Ensemble, Ils développent le répertoire et la facture instrumentale du saxhorn. Il est membre du sextuor « No Slide » qui met à l’honneur les instruments du facteur d’instrument Adolphe Sax. Avide d'expériences, il se consacre également à l'improvisation libre et au théâtre instrumental. Au conservatoire de Paris, il intègre la classe d’improvisation générative d'Alexandros Markeas et Vincent Le Quang. Il en sort avec un Prix de Paris avec les félicitations du jury. Il joue dans l’Éléphant Tuba Horde et dans l'Orchestre National de Création, Expérimentation et Improvisation Musicale (ONCEIM).
Jean Daufresne
euphonium
Née en 1984, Amélie Grould s’est formée au CRD de Noisiel puis au CRR de Rueil-Malmaison auprès, entre autres, de Jean Geoffroy, Béatrice Répécaud et Eve Payeur. Ses nombreuses collaborations avec différents ensembles de musiques contemporaines - Court-Circuit, Arcema, 2e2m, C Barré… -  lui permettent de travailler avec des compositeurs ou chefs d’orchestres comme Ivo Malec, Yann Maresz, Philippe Hurel, Bruno Giner, François Paris, Martin Matalon, Thierry De Mey, Philippe Leroux, Jun Märkl, Isabel Urrutia…  Avec la saxophoniste Safia Azzoug, qu’elle rencontre lors de leur période commune comme professeur au conservatoire du Havre (2010-2016), elle monte le Phonochrome et les Discordantes, passe commande à des compositeurs (Dominique Lemaitre, Julien Pontvianne…), travaille avec la dessinatrice Yuko Higaki, l’électro-acousticien Hubert Michel… Son goût pour le théâtre musical l’amène à monter en parallèle le trio Tro ï ka avec Rose Devas et Bénédicte Albanhac. Elle fait aujourd’hui parti de quelques-unes des formations les plus passionnantes du paysage des musiques nouvelles, inclassables, dont le Nist Nah de Will Guthrie, l’Ensemble 0 de Sylvain Chauveau, Stéphane Garin, Joël Merah avec qui elle recréé notamment ‘Elpmas’ de Moondog ou ‘Femenine’ de Julius Eastman, AUM grand ensemble de Julien Pontvianne, Onze Heures Onze Orchestra… Elle joue également depuis 2012 dans les projets ‘Superposition’ et ‘Music for percussion’ du non moins passionnant Ryoji Ikeda, qui l’amènent à jouer partout en France (Centre Pompidou, festival Musica, le Lieu Unique…) et dans le monde (Argentine, Etats-Unis, Grèce, Pays-Bas, Japon, Australie…). Elle enseigne actuellement au conservatoire de Chelles - Paris Vallée de la Marne. 
Amélie Grould
percussions
Sylvain Kassap est un des acteurs majeurs du jazz et des musiques improvisées depuis la fin des années 70 mais l’envie d’explorer les différents répertoires de son instrument l’a poussé tout naturellement à être un des fondateurs de Laborintus, ensemble consacré à la création contemporaine. Son insatiable curiosité l’a amené à se produire également avec des comédiens, des danseurs, des écrivains, des plasticiens... ; Il est présent sur plus de 100 disques de musiques les plus diverses et a enregistré entre autres avec Hamid Drake, Sam Rivers, John Greaves, Marcel Azzola, ériKm, François Corneloup, Hélène Labarrière, Lol Coxhill, Denis Lavant, Eddy Louiss, Nicole Mitchell, Benjamin Duboc, Claude Barthélémy, Jacques Mahieux, Okay Temiz, Gunter Sommer & Didier Levallet, Le Trio de Clarinettes, le East-West Collective, Mike Ladd, Simon Goubert, Pierre Bensusan, Phil Minton, Guesh Patti, Michel Edelin, Ricardo Del Fra, Sapho, Anthony Ortega, Dgiz, les Tambours de Brazza… ; ainsi que des œuvres de Luciano Bério, John Cage, Luc Ferrari, Luis Naon, Jacques Rebotier, François Rossé, Karlheinz Stockhausen…avec les ensembles Ars Nova & Laborintus... et publié une douzaine de disques sous son nom ! Également compositeur, il développe, par envie et pour répondre aux demandes de solistes ou d’ensembles une écriture résolument contemporaine, dans un premier temps, influencée par Luciano Bério et Franco Donatoni, puis plus personnelle.
Sylvain Kassap
clarinette
Dorian Marcel débute son apprentissage musical à l’âge de 7 ans à l’académie de musique Rainier III, dans sa ville natale. Il commence par le piano, mais découvre et se passionne très vite pour la contrebasse qui devient dès lors son instrument de prédilection. Après son cursus au CRR de Nice, il intègre de prestigieuses institutions telles que le CNSM de Lyon, la Royal Academy of Music de Londres, la Hochschule der Künste de Zürich, où il se perfectionnera notamment auprès de Bernard Cazauran, ou encore Duncan McTier. Il se formera également à la pratique d’orchestre au sein du Sinfonieorchester de Bâle. Il s’intéresse en parallèle à sa formation classique à différents styles où la contrebasse joue un rôle prépondérant, et en particulier au tango. Depuis plus de dix ans, il travaille à intégrer à son jeu instrumental l’essence de cette musique au contact de grands maîtres du style tels que Gustavo Beytelmann, Wilfried Holzenkamp, ou encore Ignacio Varchausky. Contrebassiste au sein de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo depuis 2018, il mène en parallèle une riche carrière de concertiste, principalement en France et en Europe au sein du Quinteto Respiro.
Dorian Marcel
contrebasse
C’est sur les cordes à linge au fond du jardin que Jean-Sébastien Mariage s’initie à la guitare, bien avant la transmutation de son BEPC en Stratocaster noire, changée bien vite pour la Gibson Les Paul qu’il n’a plus lâchée depuis. De 17 à 23 ans, il suit les ateliers d’improvisation de celui qu’il considère encore aujourd’hui comme son maître de musique, Patricio Villarroel. À 20 ans Il rencontre Frederick Galiay, bassiste avec lequel il fonde Chamæleo Vulgaris, et premiers concerts sous l’égide des Instants Chavirés. S’ensuivent une bonne vingtaine d’enregistrements et des centaines de concerts, solo ou au sein de diverses formations, estampillées d’improvisation libre, free rock, voire free jazz ou noise, avec les plus marquants des improvisateurs français et internationaux et compositeurs tels que Rhys Chattam, Elianne Radigue, Stephen O’Malley, Frederick Galiay, Peter Ablinger… En bref, un parcours, c’est selon, de puriste ou de monomaniaque : il n’y a jamais eu, il n’y a, et il n’y aura jamais, sans doute, que la guitare, il ne sait faire que ça, mais sait tout en faire – surtout ce que lui seul en fait, bien entendu. A savoir : posément, avec autorité, faire émerger du chaos une matière, quelle qu’elle soit l’accepter, l’accueillir même, puis consciencieusement la travailler, la polir ou l’éfaufiler peu importe mais toujours au maximum, et puis d’un coup d’un seul lui faire rendre gorge. Quitter la terre. Déchirer le temps.
Jean-Sébastien Mariage
guitare électrique
Violoncelliste, pianiste, compositeur, improvisateur. Il a créé un univers musical unique, limpide, sensuel, mélodique et exigeant, à la croisée des musiques contemporaines. Il fonde en 2013 “Le cercle”, orchestre circulaire qui tisse un pont entre les cultures japonaises et occidentales. Il a créé la musique pour 70 films muets au musée d’Orsay, la cinémathèque française, la Maison de la culture du Japon à Paris.. Sa recherche musicale se concentre sur la fascinante relation entre composition et improvisation, et sur les ponts à tisser entre les arts. “ C’est beau comme un rêve éveillé. Rare.”  Le Nouvel Observateur “Belle et presque inclassable, la musique de Mevel est d’une étrangeté captivante et surréaliste”    The penguin jazz guide  "Gaël Mevel construit un puissant espace poétique."  Franck Médioni – Octopus
Gaël Mevel
violoncelle
Alexis Persigan commence le trombone en 1997 au Conservatoire de Nantes où il fera ses premières expériences musicales en orchestre et dans des formations de musique de chambre. Il termine son cursus en 2004 (projet personnel : « Les techniques de jeu particulières au trombone contemporain et leurs systèmes de notations»).  Il est ensuite élève à Jazz à Tours et Conservatoire de Tours, son quintet «Tangram» obtient le prix Sacem. Il y suit également le cursus d'écriture dans la classe d'Anne Aubert, qu'il termine en 2012. La même année la « Caravane à plumes » lui permet d'expérimenter différentes possibilités de croisements avec d'autres disciplines (arts plastiques, danse, écriture, lecture de texte) au travers de l'improvisation. Il pratique librement l'improvisation en trio et au travers de rencontres occasionnelles. Il participe à plusieurs stages avec Axël Dorner, Joëlle Léandre, Will Guthrie, Okkyung Lee, Magic Malik, Peter Evans. Il a joué et joue régulièrement dans des grandes formations : Real Thing#3/Tower Bridge de Marc Ducret, le spectacle « Scènes de mains », l'Onceim (Orchestre de Nouvelles Créations, Expérimentations et Improvisation Musicales ), Umlaut Big Band, Jericho Sinfonia (Tricollectif).
Alexis Persigan
trombone
Diemo Schwarz est musicien improvisateur et compose pour des installations, la danse et la vidéo. Il est aussi chercheur en interactions musicales temps-réel à l'Ircam et développeur en arts numériques. Il joue avec l'électronique des matières riches en timbres et textures, explorant différents corpus de sons à l'aide de contrôleurs gestuels, permettant ainsi à l’expressivité et au corps de dialoguer avec l'instrument numérique. Son utilisation de la synthèse concaténative recompose l'espace des sons et interroge leurs qualités intrinsèques. En les libérant de leur contextes habituels, ils révèlent des richesses insoupçonnées. Il est membre de l'ONCEIM (Orchestre de Nouvelles Créations, d'Expérimentation et d'Improvisation Musicales) et joue avec Fréderic Blondy, Richard Scott, Gaël Mevel, Pascal Marzan, Fred Marty, Nicolas Souchal, Massimo Carrozzo entre autres. Enfin il compose pour la danse, la vidéo et des installations, en collaboration avec des artistes tels que Sylvie Fleury, Franck Leibovici, Cécile Babiole, Christian Delécluse, ou Françoise Tartinville. Depuis son doctorat en informatique appliquée à la musique en 2004, ses recherches scientifiques portent sur l'interaction entre musicien et machine, et l'exploitation de grandes masses de sons pour la synthèse sonore temps-réel et interactive, en collaboration avec des compositieurs, entre autres Aaron Einbond, Christopher Trapani, Philippe Manoury, Dai Fujikura, Pierre Jodlowski, Stefano Gervasoni, Emmanuelle Gibello, ou pour des installations grand public avec des interfaces tangibles intuitives, telles que les DIRTI (Dirty Tangible Interfaces). En 2017 il est professeur invité "DAAD Edgar Varese guest professor for computer music" à l'Université Technique de Berlin.
Diemo Schwarz
électronique, rim
Contrebassiste et compositeur basé à Paris et à Varsovie. Son travail est principalement axé sur l’improvisation et son rapport avec différentes traditions ou formes d’écritures. Il embrasse autant une pratique historique du jazz avec le Umlaut big band (Deux fois “Prix du disque “ de l’Académie Charles Cros), que la déviation intentionnelle de cette pratique avec le groupe Un Poco Loco (Lauréats du programme Jazz Migration de l’AJC, “Disque du mois“ Jazz Magazine et deux fois “Disque élu“ par Citizen Jazz).. Il a codirigé avec Pierre-Antoine Badaroux pendant 8 ans l’Ensemble Hodos dans lequel il mélange avec audace les compositions contemporaines et sa pratique d’improvisateur. En 2018 il sort son premier disque pour contrebasse seule intitulé “Nocturnes“, manifeste d’un jeu de contrebasse épuré et d’une recherche formelle ascétique. Il se passionne par ailleurs pour les musiques traditionnelles et plus particulièrement celles de Pologne et de ses pays avoisinants. De cette fascination est né le groupe Lumpeks (Lauréats du grand prix du concours Nowa Tradycja de la radio Polonaise), quartet explorant les mélodies traditionnelles du centre de la Pologne (Région de Radom) de manière contemporaine. Sébastien Beliah est diplômé du CNSMDP de Paris, département jazz, titulaire du CA de jazz, il a enseigné la contrebasse au CRR de Reims de 2006 à 2016.
Sébastien Beliah
contrebasse
Elle se produit actuellement au sein de l’Orchestre National de Jazz de Frédéric Maurin, du tentet de Joëlle Léandre, en trio avec Sophia Domancich et Denis Charolles, en trio avec Hélène Breschand et Basile Chassaing, en duo avec Nuria Andorra et en duo avec la poétesse Valérie Rouzeau. Elle est membre de “Kalkofen“, quartet créé par Benjamin Duboc . Elle a été side-woman dans les projets de Dominique Pifarély et Marc Ducret. Elle s’est produite lors de concerts de musique improvisée avec Joëlle Léandre, Mat Maneri, Maggie Nichols, Jean-Luc Cappozzo. Elle a longtemps été très active dans les musiques contemporaines ( Ars Nova, Zellig, Concerts Jeunes compositeurs à Radio France) et anciennes à la sacqueboute ( La Fenice, Les Talens lyriques, René Jacobs ). Tous styles confondus on la retrouve sur vingt enregistrements dont une large part récompensée par la critique, tel son solo “Noyau de lune“ Elu Citizen Jazz . Elle compose par ailleurs, notamment pour son projet Tenements of clover sur des poèmes de Dickinson, et pour le ciné concert Maya Deren qu’elle a créé avec Lucie Mousset. Titulaire du C.A et diplômée du CNSM de Paris (trombone et musique de chambre), elle enseigne le trombone au CRR de Poitiers.
Christiane Bopp
trombone
Après des études classiques d’alto, Cyprien Busolini se focalise essentiellement sur le répertoire contemporain et l’improvisation. Il a obtenu un 1er prix d’alto au CNR de Rueil-Malmaison dans la classe de Françoise Gneri, puis il s’est perfectionné auprès de P.Faure et P.H.Xuereb. Son grand intérêt pour la musique contemporaine l’a amené à travailler avec de nombreux compositeurs comme L.Naon, H.U.Lehmann, T.Johnson … Il a par ailleurs, joué ou créé certaines de leurs pièces solistes ou d’ensembles. Avec l’improvisation il travaille d’autres champs sonores et explore son instrument de façon plus personnelle, notamment sur des paramètres non mélodiques et non harmoniques mais plus axés sur la matière du son. Régulièrement, il travaille avec des danseurs, comédiens, soit en improvisation soit pour des spectacles dont il élabore la partie musicale. Il joue actuellement dans différents ensembles, Dedalus, Onceim, et différents groupes d’improvisation ainsi que dans l’ensemble Fratres, ensemble de musique ancienne sur instruments anciens. Il a réalisé plusieurs enregistrements en solo ou avec l’ensemble Dedalus, l’ensemble Diagonal, mais aussi avec Garth Knox et différents disques d’improvisation.
Cyprien Busolini
alto
Sa virtuosité en technique vocale lui permet d’explorer une grande palette de registres vocaux très originaux, notamment diverses matières sonores proches des instruments de musique ainsi que des sons ethniques diphoniques ou triphoniques comme Sainkho Namtchylak ou Phil Minton. Depuis 2005, elle se consacre principalement à la musique contemporaine et la musique improvisée et travaille avec des musiciens internationaux comme : Joëlle Léandre, Phil Minton, Xavier Charles, Frédéric Blondy, Camel Zekri, John Russell, Régis Huby, Jean-Sébastien Mariage, Michel Donéda, Simon Fell, Lee Quan Nihn, Pascal Battus, Frédéric Juanlong, Fabrice Charles, David Chiesa, Toma Gouband ou Sophie Agnel. Plusieurs tournées effectuées au Canada, Japon, Australie, Nouvelle-Zélande, Allemagne, Suisse etc.. Elle collabore aussi avec de grands ensembles comme le Un, l’Omedoc et l’Ensemble Icosikaihenagone. Elle crée deux duos de poésie sonore l’un avec la comédienne Cécile Duval et l’autre avec le comédien Denis Lavant. Elle monte le spectacle multi-disciplinaire « Soleil" alliant cinéma, littérature, danse et musique avec Xavier Quérel aux images en 16mm, Pauline Colemard à la danse et Diemo Schwarz à l’électronique ainsi qu’un duo de chansons du nom de "The Loom" avec Nicolas Tritshler à la batterie et au clavier. Elle est aussi membre des projets "Les Jours qui brûlent » avec Xaviere Fertin (clarinette) , Tom Malmendier (Batterie) et Louis Frères (basse) et de Hama avec Camel Zekri (guitare), Sakina Abdou (saxophone), Eric Echampard (batterie) et Claude Tchamitchian (contrebasse). Nouveau trio de musique improvisée : Pink Forest avec Franz Hautzinger (trompette) et Benjamin Duboc (contrebasse).
Guylaine Cosseron
voix
Isabelle Duthoit termine ses études de clarinette au CNSM de Lyon dans la classe de Jacques Di Donato en 1995 puis obtient son Certificat d’Aptitude pour l’enseignement en 1997. Elle s’oriente très vite vers les musiques d’aujourd’hui en travaillant avec de nombreux compositeurs Elle trouve ensuite son univers de prédilection dans l’improvisation libre. Elle joue et collabore avec de nombreux artistes de la scène expérimentale internationale, Dieb13, Angelica Castello, Martin Tetreault, Franz Hautzinger, Hamid Drake, Michael Zerang, Phil Minton, Luc Ex, Thomas Lehn, Lê Quan Ninh, Jacques Di Donato, Xavier Charles, Sophie Agnel  ….. Elle est membre de plusieurs groupes comme Hiatus, Système Friche, Where is the sun, Uruk, Iki, NYX, SunDog… et joue dans de nombreux festivals en Australie, Nouvelle Zélande, Canada, Etats Unis, Zimbabwe, Afrique du Sud   Russie, Europe , Japon …. Depuis toujours intéressée par la voix elle développe depuis bientôt 20 ans une technique de voix singulière et personnelle. Un langage avant le langage, une voix de l’origine . Un chant qui prend ses racines autant dans le souffle que le cri …Ecouter Isabelle Duthoit, c’est faire l’expérience d’une voix qui ne dit rien mais qui actualise des sensations premières liées au son, à l’intimité du son et que l’on perçoit bien plus par notre peau que par nos oreilles…. écrit Lê Quan Ninh Elle travaille régulièrement avec la danse , Cie Li(luo) et et le théâtre  (la Revue Eclair, et la Cie Roland Furieux, Henri Jules Julien avec qui elle joue dans «  celle qui habitait la maison avant moi de Rasha Omran « ).  En janvier 2020 , elle crée un projet nommé Libelle qui introduit dans sa création , son travail graphique ( dessins , photos , autoportraits). Avec Portraits chantés, en compagnie du dessinateur Troubs , elle cherche le rapport entre voix et dessin. Isabelle Duthoit a été résidente à la Villa Kujoyama à Kyoto au Japon en 2008 pour étudier le cri dans le chant Nô, la récitation du Bunraku et l’iaido. Avec Jacques Di Donato Elle a co-dirigé le festival Fruits de Mhère durant 10 ans, elle a enseigné la clarinette jusqu’en 2013 au CRD D’Evry.  De 2014 à 2019 elle a animé des ateliers de voix au théâtre des Quinconces l’Espal scène Nationale du Mans. Avec Franz Hautzinger , elle a été curateur du festival Paysages d’écoute dans ce même théâtre 
Isabelle Duthoit
voix et clarinette
Originaire de Vienne en Autriche, Franz Hautzinger s’est d’abord formé à la pratique de la trompette de manière académique, dans un conservatoire. C’est à la fin des année 90, lorsqu’il acquiert une trompette quart-de-ton, qu’il se tourne vers l’exploration de l’instrument de manière complètement personnelle et radicale, réussissant à produire une véritable symphonie de beats, de chuchotements et de formes sonores abstraites et d’une richesse harmonique inouïe, grâce à une remarquable précision et un contrôle absolu de l’embouchure. Un travail qui se concrétise notamment avec le disque solo “Gomberg“ sorti en 2000 et considéré comme un chef d’œuvre.  Franz Hautzinger devient dès lors rapidement une figure absolument incontournable de l’avant-garde internationale, collaborant et jouant avec les plus grands (Derek Bailey, Keith Rowe, Keiji Haino, Hamid Drake, John Tilbury, ONCEIM, Klangform Wien, The Temptations, Christian Fennesz, Otomo Yoshihide, Isabelle Duthoit, etc.), tout un continuant à affiner/explorer son langage révolutionnaire.  Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus importants ré-inventeurs de la trompette et est invité dans les festivals du monde entier
Franz Hautzinger
trompette
Elle commence ses études musicales en Italie au Conservatoire de Turin, de retour en France, elle travaille avec les plus grandes personnalités de la flûte. Elle étudie au CNR de Paris et elle obtient un premier prix de Conservatoire dans la classe de Vincent Lucas. Puis elle étudie au CNR de Versailles avec Christel Rayneau. Elle obtient ensuite un premier prix au CNSM de Paris, dans la classe de Sophie Cherrier et Vincent Lucas. Elle étudie au Conservatoire de Genève avec Jacques Zoon. Claire étudie également la musique de chambre au CNR de Paris avec des musiciens exceptionnels comme Eric Lesage et Paul Meyer. Elle se perfectionne avec Michel Moragues, Maurice Bourgues, David Walter, et suit des masters classes avec Fréderic Chatou et Claude Lefebvre. Parallèlement à ses études musicales, Claire joue régulièrement depuis 2000 dans les grands orchestres nationaux : l’Opéra de Paris, l’Orchestre de Paris, l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre National de Paris. Elle part en tournée avec « l’Orchestre Des Jeunes Gustav Mahler » en 2007 et 2008, en Europe et en Amérique du sud, sous la direction de Myung- Whun Chung, Philippe Jordan et Herbert Blomstedt. Depuis 2009, Claire est flûte solo de l’ensemble « Le Balcon » avec qui elle a participé, entre autres, à la création du « Marteau Sans Maître » sonorisé, avec le soutien de Pierre Boulez. Elle joue au Théâtre de l’Athénée « Ariadne auf Naxos » de Strauss en Mai 2013. Elle participe aux tournées internationales du Balcon en Amérique du Sud, en Floride, en Ukraine et à des concerts en France. Au sein de l’ensemble elle est invitée dans des festivals de grande renommée tels que : Cordes-sur-Ciel, Musica à Strasbourg, La Folle Journée à Nantes, Paris quartier d’Eté, Festival Berlioz à la côte-Saint-André et le Festival des Fêtes Musicales à la Grange de Meslay. Claire Luquiens est également invitée à jouer en soliste le concerto de Mozart op. 314 avec l’Orchestre Impromptu, les concertos de Vivaldi « Il Gardellino » RV428 et le concerto pour deux flûtes RV 533 avec l’Ensemble Symphonique et Lyrique de Paris. Par ailleurs, elle enregistre régulièrement des musiques de films notamment pour Agnès Jaoui et Carine Tardieu. Depuis 2010 elle se produit régulièrement sur scène en duo « flûte/guitare » avec Samuel Strouk (répertoire : jazz et musiques du monde) Depuis 2013 Claire joue pour « Almaviva Ensemble », formation de musique de chambre latino-américaine avec qui elle part en tournée internationale.
Claire Luquiens
flûte
Après un apprentissage musical varié auprès de professeurs très différents, Fanny entre en 2017 au CNSMDP où elle étudie le tuba avec Gérard Buquet. Sa forte personnalité musicale (remarquée lors de concours internationaux) et sa curiosité insatiable la poussent à explorer de nouveaux répertoires : déjà impliquée dans la création contemporaine et la recherche sur le timbre de son instrument, notamment avec l'Ensemble Intercontemporain, l'ensemble LIKEN ou l'Ensemble 0, elle joue des frontières esthétiques et oriente une partie de son travail vers le jazz et les musiques improvisées (Orchestre National de Jazz, Collectif 2035, Red Star Orchestra) se produisant ainsi dans divers festivals et scènes nationales. Après le Death Breath Orchestra d'Alice Laloy, spectacle de théâtre musical créé en 2021 au Nouveau Théâtre de Montreuil, elle se lance dans le monde de la danse avec le nouveau projet du chorégraphe Volmir Cordeiro, ABRI pour 10 danseurs et une soubassophoniste, en tournée en 2023. Du côté du répertoire plus "classique", elle a collaboré entre autres avec l'orchestre Philharmonique de Radio France, l'orchestre National de Lille, ou l'ensemble Appassionato. Animée par les valeurs de partage et de transmission des émotions et du savoir, Fanny se découvre une grande passion pour la pédagogie et obtient son Diplôme d’Etat en 2021. Elle enseigne depuis plusieurs années en conservatoire (CRD de Gennevilliers) et en orchestre à l'école, ce qui l'a amenée à se pencher sur des questions de méthodes et de répertoire : elle réalise donc plusieurs arrangements pour mettre en valeur son instrument, si versatile, coloré, et pourtant si méconnu. Fanny est soutenue par la Fondation Nguyen Thien Dao depuis 2022, et a été lauréate de la Fondation Meyer et de la Fondation de France – Legs Baradat en 2020. Elle a reçu le premier prix dans la catégorie Artiste Soliste lors de l'édition 2021 de l’International Tuba and Euphonium Competition organisée par l’ITEA.
Fanny Meteier
tuba
Mathias Naon exerce une double activité de violoniste et d’arrangeur. Artiste curieux et polyvalent, il a exercé et étudié des disciplines aussi diverses que le violon, la direction d’orchestre, la musicologie, la composition et l’orchestration, au sein d’institutions telles que le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (prix d’analyse, d’harmonie, de fugue et d’orchestration) ou le Pôle Supérieur de Paris-Boulogne. Il se spécialise dans le tango, explorant les aspects les plus traditionnels du genre comme ses accents les plus contemporains. Il se produit au sein de multiples ensembles de tango et de musique de chambre tels que la Orquesta Silbando, le Quinteto Emedea, l’ensemble Murgier… depuis plus de dix ans dans toute l’Europe et en Argentine, dans des salles et festivals de renommée tels que le Théâtre du Châtelet, Salle Pleyel, la Grand Place de Bruxelles, le Bijloke festival, le festival d’Ile de France, le Cabaret Sauvage, le Divan du Monde, la Filature de Mulhouse, la Historische Stadthalle de Wuppertal, le Teatro San Martín de Buenos Aires… Il est professeur au sein de l’orchestre-école du conservatoire de Gennevilliers depuis 2018, et enseigne régulièrement le tango lors de Master Class, tel le Tango Workshop Tarbes. Il a enregistré près d’une dizaine d’albums.
Mathias Naon
violon
Sa rencontre décisive avec Kent Carter au début des années 80 (ainsi que les musiciens autour de Steve Lacy, comme Jean-Jacques Avenel, Oliver Johnson) le persuade de s’engager dans la musique, “jazz contemporain“ au début, avant de privilégier l’improvisation libre, la musique indéterminée, qu’on la nomme comme on veut, l’improvisation, la recherche sonore, la vibration de l’air, la poésie sont au centre de ses préoccupations. Il affectionne les petites formules, duo, trio et établit des relations (durables) avec des musiciens et comédiens : Mathias Pontevia, Didier Lasserre, Benjamin Duboc, Daunik Lazro, Jean-Marc Foussat, Christiane Bopp, Makoto Sato, Fabrice Favriou, Julien Touéry, Jean-Luc Cappozzo, Benoît Kilian, Simon H. Fell, Richard Comte… mais aussi les grands ensembles : Le Lobe et L’Ensemble UN. Il a enregistré des albums chez Fou Records, Clean Feed, Improvising Beings.
Jean-Luc Petit
saxophone sopranino et clarinette contrebasse
Fondateur du label "Intrication" et co-fondateur du Label Rives. Aime jouer du jazz libre avec les musiciens New-Yorkais Michaël Attias et John Hébert. Participer avec le pianiste, violoncelliste Gaël Mevel à la création d'un univers compositionnel très riche ou se mêlent écrit et improvisé, où l'auditeur a en permanence une place à prendre et à vivre. Jouer avec Jacques Di Donato dans le "Trio Rives" une musique minimaliste convoquant tous les possibles de la mémoire. Exploser dans le trio free rock improvisé "We Free" avec Pascal Bréchet et Colin Mc Kellar. Phraser entre l'infiniment grand et l'infiniment petit avec le batteur Didier Lasserre au sein du duo "Twigs". Big bander dans le grand orchestre de 15 improvisateurs « Système Friche II » dirigé par Xavier Charles et Jacques Di Donato. Jouer face aux images des chefs d'œuvres du cinéma muets de Sjöström, Naruse ou Ozu. Mais aussi se retrouver sur scène avec le plaisir de faire chanter en sur-amplifiant les cuissons, les épluchages et découpes des fruits et légumes pour le spectacle de théâtre culinaire "Les rumeurs de ma main". Se retrouver en solo. Entourer le public à 7 musiciens dans le groupe "Le cercle" et percuter des verres en cristal ou une trompette de chef de gare avant de souffler dans un bambou. Traquer le son et les volutes des pinceaux avec la calligraphe japonaise Yukako Matsui. Œuvrer à la création d'un livre arborescent en direct avec le poète Zéno Bianu et le peintre Marc Feld. Accompagner les équilibres du sculpteur funambule Jérôme Aussibal. Chercher la voie dans la voix de la performeuse Isabelle Duthoit. Réunir le Japon et l'Italie avec la pianiste Yoko Miura et le saxophoniste Gianni Mimmo. Recomposer les standards de la pop music avec Urbees Participer au démantèlement de la plus grande centrale électrique d'Europe avec les danseurs de la compagnie « Tangible ». Il joue et se produit dans divers festivals (Festival de Radio France à Montpellier, Festival de jazz de Strasbourg, festival Banlieues bleues, festival de Mulhouse, festival du film du Luxembourg...). A la radio (France Musique émission "A l'Improviste", "Jazz sur le vif", création radiophonique pour France Culture…)
Thierry Waziniak
percussions

Autres Artistes

Née en Algérie d’un père arabe et d’une mère italienne, Jeanne Benameur arrive en France à l’âge de cinq ans. Vivant au bord de l’Atlantique ou sur une île de la mer Égée, elle se consacre à l’écriture. Elle aime accompagner ou être accompagnée par d’autres arts, la peinture, la musique, la danse. De texte en texte, c’est toujours plus loin sur le chemin de la liberté qu’elle tente d’aller. BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE Romans parmi lesquels Les demeurées (Denoël 2000, folio 3676), Les reliques (Denoël 2005, Babel 1049), Laver les ombres (Actes Sud 2008, Babel 1021), Les insurrections singulières (Actes Sud 2011, Babel 1152), Profanes (Actes Sud 2013, Babel 1152), Otages intimes (Actes Sud 2015, Babel 1460), L’enfant qui (Actes Sud 2017, Babel 1624), Ceux qui partent (Actes Sud 2019, Babel 1764), La patience des traces (Actes Sud 2022) Textes poétiques parmi lesquels Naissance de l’oubli (Guy Chambelland 1987), Notre nom est une île (Bruno Doucey 2011), Il y a un fleuve (Bruno Doucey 2012), La géographie absente (Bruno Doucey 2017), L’exil n’a pas d’ombre (Bruno Doucey 2019), Le pas d’Isis (Bruno Doucey 2022).
JeANNE BENAMEUR
livret Oratorio / récitante
Son diplôme de « Musicien / ingénieur du son » obtenu en 2006 au Conservatoire Nationale Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Céline Grangey démarre sa carrière comme preneuse de son pour des festivals et comme assistante sur des enregistrements discographiques dont elle a en charge toute la post-production. Elle participe également à la numérisation des archives de la Cité de la Musique (Paris) et intervient régulièrement dans les équipes de France Musique comme chargée de réalisation. En parallèle des productions discographiques classiques, elle sonorise les concerts de plusieurs groupes et grands ensembles de jazz qu’elle accompagne aussi pour leurs enregistrements en studio.
Céline Grangey
mise en son
Après des études de géologie, c’est au cours d’une formation en régie au Théâtre National de Strasbourg dirigé alors par Jean-Pierre Vincent que Françoise Michel découvre la lumière et la mise en scène. Plus tard, elle rencontre la danse avec Odile Duboc. Les notions de mouvements, de lignes, de formes lui parlent, et elle voit dans l’univers chorégraphique un terrain où la lumière peut s’écrire comme une mise en scène. C’est le début d’une longue collaboration sur la conception et la réalisation des spectacles qu’elles feront ensemble, au sein de l’association Contre Jour qu’elles fondent en 1983, puis au Centre Chorégraphique National de Franche-Comté à Belfort à partir de 1990 jusqu’en 2008. Elle a aussi travaillé avec de nombreux chorégraphes (Georges Appaix, Josette Baiz, Ydeyuki Yano, Francine Lancelot, le groupe Dunes, Mark Tompkins, Daniel Larrieu, François Raffinot, Emmanuelle Huynh, Kader Attou, Daniel Dobbels, Mié Coquempot, Emmanuelle Vo-Dinh, …Olivier Renouf, Thomas Lebrun) - et metteurs en scène de théâtre et d’opéras (François Chattot, Valère Novarina, Marc Bermann, Hélène Vincent, Denis Loubaton, Jean-Claude Bérutti, Lambert Wilson, Bartabas, Yoshi Oïda, Dagmar Pischel, François Berreur, …). De 2011 à 2017, elle crée les lumières de Danse en amateur et répertoire manifestation initiée par le Centre national de la danse. Elle rencontre Thomas Lebrun et crée les lumières de Ils n’ont rien vu (création 2018). Elle s’engage auprès de nouveaux chorégraphes et metteurs en scène comme Louis Barreau, Sébastien LY, Constance Larrieu, Didier Girauldon…
Françoise Michel
mise en lumières